Invitée d’« À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart, la secrétaire générale du syndicat exhorte les partis de gauche à s’accorder sur le nom d’un premier ministre après cinq jours de discussions infructueuses.
Depuis le 1er juillet 2024, alors que les Rencontres internationales de la photographie entament leur semaine d’ouverture, suivies par un public toujours plus nombreux, une autre actualité s’invite dans le contexte culturel de la ville d’Arles. L’équipe du Museon Arlaten-Musée de Provence, tous secteurs confondus, est mobilisée pour revendiquer 8 postes existants, mais non remplacés depuis plusieurs mois ou années pour certains, suite aux départs à la retraite ou en mobilité de plusieurs agents.
La mobilisation populaire a déjoué le scénario catastrophe voulu par Emmanuel Macron et promis par la majorité des médias aux mains de quelques milliardaires. Une large majorité d’électeurs et d’électrices ont clairement exprimé leur refus de donner les clés du pays à l’extrême droite. Seules des réponses à la désespérance sociale pourront apaiser la légitime colère dans le pays.
Stigmatisation du public précaire, manquements graves dans la prise en charge des enfants confiés au département, fonctionnement des services en mode dégradé, précarisation des personnels, gel de postes…
Les agents des catégories A et B mobilisés pour l’application de la délibération du 12 décembre 2024. Des décisions importantes pour faire face à une interprétation non respectueuses des délibérations et des instances qui structurent l’administration.
Le contexte national et nos diverses mobilisations sur le terrain nous conduisent à restituer aujourd'hui la rencontre du 14 juin dernier qui s’est déroulée en présence de Madame la Directrice de la DGAS et de la DRH.
« Nous sommes à la fin d’un cycle, à un instant crucial qui exige un sursaut. Il nous faut changer de braquet pour empêcher les catastrophes annoncées d’advenir. Et en ces temps de crise, l’histoire peut nous aider. Le programme du Conseil national de la Résistance, publié clandestinement en 1944, constitue une formidable source d’inspiration. »
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT
Il y a quatre-vingts ans, dans une France vaincue par l’Allemagne nazie, le CNR inventait une société nouvelle. Au péril de leur vie, les chefs des réseaux, les délégués des principaux partis politiques, de droite comme de gauche, ainsi que les représentants des deux grandes confédérations syndicales de l’époque – la CGT et la CFTC – ont travaillé main dans la main à l’élaboration d’un programme révolutionnaire : « Les Jours heureux ». En son cœur, solidarité et mise en commun des richesses. Adopté en partie à la Libération, cet héritage est aujourd’hui en péril. D’où cette relecture personnelle et engagée de Sophie Binet, actuelle secrétaire générale de la CGT. Un livre de combat, de rassemblement et d’espoir.
(Grasset)
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