La hausse des prix atteint 4,9% sur 2023. Sous l’effet de l’inflation, nos salaires reculent, et remplir le réfrigérateur, payer ses factures ou partir en vacances devient de plus en plus difficile. Pire, 8 millions de personnes, soit un quart des travailleurs et des travailleuses, sont aujourd’hui précaires. Macron et Attal nous parlent de rémunérations et de carrières au mérite, c’est-à-dire à la tête du client. Il veulent individualiser, diviser, différencier pour mieux privatiser. Les profiteurs du CAC 40 s’enrichissent et l’immense majorité de la population n’en peut plus.
Ça ne peut plus durer !
Plutôt que d’augmenter nos salaires, le gouvernement ne nous concède que des primes non cotisées, exceptionnelles au bon vouloir des employeurs, comme la prime « Pouvoir d’achat ». Ces derniers mois, on nous accordé de très légères augmentations du point d’indice, qui détermine les rémunérations des 5,6 millions agents publics, fixé aujourd’hui à 4,92 €. Mais ces augmentations n’ont servi qu’à « courir » après le SMIC qui, lui, bénéficie d’une revalorisation automatique liée à l’inflation, contrairement au point d’indice. Depuis plus de 20 ans, notre pouvoir d’achat n’a fait que baisser, comme le montre la courbe ci-dessous. Si le point d’indice avait suivi l’inflation depuis 2000, il ne serait pas à 4,92 €, mais à 6,36 € !
Mardi 19 mars 2024 à 10H30 à MarseilleEn grève et manifestation aux Réformés |