Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par des conflits meurtriers partout dans le monde et particulièrement en Ukraine et dans la bande de Gaza. L’UFR CGT des Services publics réaffirme son engagement avec toute la CGT pour une paix durable entre les peuples et la reconnaissance d’un État indépendant, démocratiquement et pleinement souverain.
En France, les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement vont continuer de mettre de plus en plus de retraité·es en difficultés financières ou, pire, les plonger dans la grande précarité, affaiblir davantage les services publics. Non contents de faire les poches aux plus démuni·es, le 1er ministre et son gouvernement continuent d’exonérer le patronat de cotisations sociales à hauteur de 85 milliards d’euros par an, mettant à mal du même coup notre protection sociale, et donc notre caisse de retraite CNRACL par manque de recettes.
De plus, Guerini ostracise les fonctionnaires en parlant de leur licenciement alors que cette mesure existe déjà dans les statuts.
La loi de modernisation de la fonction publique de 2019 accroit les emplois contractuels au détriment d’emplois statutaires, favorise la précarisation. Le refus de baisser le seuil d’affiliation à la CNRACL qui permettrait d’augmenter le nombre d’affilié·es et donc des recettes, la baisse d’attractivité des emplois publics liée aux mauvaises conditions de travail et au faible niveau des rémunérations, le gel du point d’indice, le maintien du versement de la compensation et l’allongement de la durée des carrières sont autant de freins politiques pour remettre à flot les finances de la CNRACL..
Il est indispensable d’amplifier la mobilisation pour assurer la pérennité de notre régime de retraite et exiger du gouvernement des décisions rapides, faute de quoi la survie de la CNRACL serait engagée.
Alors, le 1er mai, retraités, actifs, demandeurs d’emploi et jeunes, toutes et tous mobilisés et dans la rue partout en France dans l’unité syndicale la plus large possible pour exiger du gouvernement :
- L’augmentation des salaires et des pensions.
- Le maintien de notre caisse de retraite CNRACL.
- Une protection sociale de haut niveau.
- Une autre répartition des richesses.