DGAS/MDPH
Direction générale adjointe de la solidarité (DGAS)
Personnels sociaux, médicaux et médico-sociaux de la Direction et des services
À l’ordre du jour de cette rencontre syndicale :
Partout, la colère monte dans les services et les mobilisations se multiplient pour exiger de meilleures conditions de travail et les moyens d’accompagner dignement les populations les plus précaires. Dans les services d’aides à domicile, les EPHAD, les crèches ou encore les services de l’aide sociale à l’enfance, les agent·es expriment leur colère face à une absence totale de considération et des conditions de travail qui se dégradent.
Depuis les Lois de décentralisation de 1983, les Départements sont responsables de l’action sociale et médico-sociale légales. Cette compétence obligatoire, très importante financièrement, qui s’exerce au profit des plus démunis, des plus vulnérables, de ceux qui connaissent de sérieuses difficultés de vie, est une composante essentielle du Service Public dans notre modèle de société, au même titre que l’Éducation Nationale ou l’Hôpital Public.Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires refusent que les services publics, la Fonction publique, les agents publics soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en œuvre d’une possible « économie de guerre » sur le dos des personnels et des usagers.
Les mardis de la colère à la DGAS ont réuni le 1er avril de très nombreux professionnels venus défendre les effectifs, la parution des postes, des solutions pour nos collègues les plus précaires, nos collègues renforts, nos collègues lauréats du concours et ce, avec la présence nombreuse de ces agents précaires… Le matin nous étions de nouveau reçus par Madame la Chargée de mission de la Présidente, en présence de Madame la DRH. Il en ressort une rencontre sans langue de bois sur les orientations de notre collectivité et un dialogue par moment un peu musclé autour des effectifs, de la dé-précarisation des professionnels et du futur projet de la DGAS.
C'est en présence de Monsieur le DGS accompagné de Monsieur le Sous-directeur Qualité de vie et santé au travail, qu'une présentation des axes de travail autour de la mise en œuvre de la future réorganisation de la Direction a été faite. Un document synthétique que nous joignons à ce compte-rendu fait apparaître les éléments de contexte qui semblent guider la réorganisation des éléments sur le plan national et local. Il est fait référence notamment à plusieurs reprises à la loi du 8 avril 2024 qui prévoit la généralisation, à compter de 2025, du Service public départemental de l'autonomie.
Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires refusent que les services publics, la Fonction publique, les agents publics soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en œuvre d’une possible « économie de guerre » sur le dos des personnels et des usagers.
C'est extrêmement nombreux, tout statut et métier confondus – vacataires contractuels de droit public, contractuels de contrats de projet, titulaires, stagiaires – que les professionnels sont venus dénoncer dans le cadre d'un préavis de grève la situation de la détérioration des moyens mis à leur disposition pour exercer les missions obligatoires confiées par le Département. Le symbole de cette détérioration étant le gel des parutions de postes, la précarisation de nos collègues, enfin celle des missions de protection de l'enfance, de prévention sociale, de PMI mais aussi celle des plus vulnérables comme la DPHPBA.
C'est dans une Assemblée nationale plus que clairsemée que lundi 10 mars en soirée a été discutée et adoptée la proposition de loi sur "la profession d'infirmier". Ce texte, soumis préalablement à la Commission des affaires sociales (CASAN), a vécu un parcours bien peu démocratique :
Forts de la mobilisation autour des effectifs (cf. A.G. du 25 février) nos organisations syndicales avec les agents œuvrant pour la protection de l'enfance – qu'ils exercent en PMI, au CMPPD, SMAPE, à la DITAS – ont décidé d'interpeller Madame la Présidente dans le cadre d'un droit d'alerte global, droit d'alerte qui doit être suivi d'une rencontre dans les meilleurs délais.
C'est dans le cadre d'un droit d'alerte déposé début février que les agents de la Direction personnes des handicapées/personnes du Bel-âge, ont pu rencontrer Monsieur le DGAS et s’exprimer service par service sur les difficultés importantes qu'ils rencontrent au quotidien depuis plus de 10 mois. En effet, les révélations d'une possible fraude aux prestations ont entraîné pour les agents exerçant au sein de cette Direction un véritable tsunami...
La CGT convie les personnels des maisons du Bel-âge à une Assemblée Générale le mercredi 5 mars de 9h à 12h à l'Hôtel du Département. À l'ordre du jour de cette rencontre syndicale la CGT, souhaite partager avec les agents sur les questions suivantes : effectifs, conditions d'exercice, articulation entre activité poste et missions dédiées aux personnes du Bel- âge, gestion des ressources humaines (congés mobilité... ).
La CGT a pu rencontrer Monsieur le DGAS sur les questions de l'ordre du jour présenté à Madame la Présidente lors de notre entretien du 22 janvier et qui avait trait à la Direction adjointe de la solidarité. Cette réunion en présence de Monsieur le sous-directeur Qualité de vie, santé au travail, Madame la Secrétaire générale de la DGAS et Madame la Cheffe de service des effectifs a permis d’abordé un large ordre du jour. Monsieur le DGAS a pris la peine de préciser le cadre de cette rencontre, à savoir que cet échange n'amènerai pas forcément de décisions car ces dernières feront l'objet d'arbitrages avec l'exécutif et le Directeur général des services.
L'actualité est brûlante en Protection de l'Enfance, "comme toujours !" diraient les professionnels qui ne cessent de dénoncer les conditions dans lesquelles ils et elles exercent leurs missions et l'impact de la dégradation des moyens sur la situation des enfants qu'elle accompagne !
Rappel : le mardi 25 février nos organisations syndicales plus que préoccupées par la situation des effectifs au sein de notre institution et plus particulièrement à la DGAS, direction sensible, organisent une assemblée générale 14h à 17h à l'Hôtel du Département.
L’accompagnement social : une démarche clinique, des fondamentaux à défendre ? Apports pratiques et réflexion sur les moyens et leviers d'actions à notre disposition.?
Programme de la journée :
Une année 2025 qui démarre avec un nouveau gouvernement et la promesse d’un service public de la petite enfance qui soit à la hauteur. Nous ne pouvons que regretter l’absence de nomination d’un ministre chargé spécifiquement de l’enfance au sein du nouveau gouvernement Bayrou. Pourtant, ne l’oublions pas, les agent·es de la Petite Enfance se sont fortement mobilisé·es en fin d’année 2024.
2024 vient de s’écouler et a été marquée pour l’ensemble des agents de la Direction PHPBA par un contexte de travail extrêmement dégradé du fait d’une situation de fraude pour laquelle les différentes enquêtes sont toujours en cours et dont les agents comme les usagers ont été les victimes collatérales !
La CGT organise une suite à la journée d’étude de novembre dernier sur l'approfondissement et les cas pratiques le mardi 4 février 2025… N’hésitez pas à vous y inscrire rapidement étant donné les délais à respecter. Faites votre demande dès aujourd'hui et impérativement avant le 4 janvier 2025 ! Modèle disponible au syndicat.
Les personnels de la DGAS mobilisés nombreux pour défendre leurs modalités d'intervention, leur évaluation, le soutien des usagers, leurs conditions de travail, le remboursement de frais professionnels et pour obtenir de la collectivité la révision de la progressivité sur 3 ans de la revalorisation IFSE.