C'est en présence de Madame la DRH et ses équipes, de Madame la Directrice de la DGAS et de la Secrétaire générale que nous avons été reçus nombreux pour échanger dans le cadre d'une quatrième rencontre sur la question de l’IFSE. Cette rencontre importante a porté principalement sur le thème des classifications IFSE.
Le 15 juillet dernier nous vous faisions part de la Réunion qui s'était tenue en présence de Madame la DRH ces équipes et Madame la Directrice de la DGAS et qui avait permis d'évoquer nos revendications et d'entrer plus avant dans le cœur du sujet. Fin août nous avons pu après un travail encore plus détaillé et technique sur la question des seuils réglementaires, de la présence de majoration cadre d'emploi par cadre d'emploi, aborder certaines difficultés.
Un échange important, des revendications clarifiées, les discussions en cours. C'est nombreux et mobilisés que les professionnels DGAS tous métiers confondus ont pu recevoir une information complète sur le dossier de revalorisation de l'IFSE, dossier extrêmement technique. Il en ressort une revalorisation sur la base des plafonds réglementaires établis par l'État (au-delà desquels la collectivité ne peut aller), conjugués aux majorations précarité ou majorations de fonctions.
Les psychologues territoriaux et territoriales sont peu nombreux mais jouent un rôle essentiel dans la population. De la prévention à la protection, l’insertion, le travail, les crèches les personnes âgées, ils œuvrent au quotidien pour les citoyens.
Mai 2024, retour sur les différentes étapes de mobilisation. Les 14 et 21 mai 2024, c’est très nombreux et déterminés que les professionnels de différentes directions et services de la DGAS (DITAS, DI, DPMISSP, DEF, CMPPD, Insertion…) ont participé aux A.G. organisées par l’intersyndicale CGT/FSU, sur Marseille et Arles. Dégradation des conditions de travail, postes vacants, délais de traitement des FSL (1 an sur le territoire de la Métropole, 6 mois à Arles), manque de places pour les enfants confiés, précarisation des collègues embauchés récemment… les constats sont partout les mêmes!
Stigmatisation du public précaire, manquements graves dans la prise en charge des enfants confiés au département, fonctionnement des services en mode dégradé, précarisation des personnels, gel de postes… la politique d'austérité de notre collectivité rompt avec tous les principes qui jusqu'alors faisaient sa force !
L'Assemblée Générale du 2 juillet dernier a réuni de nombreux collègues autour des sujets aussi importants que la question des effectifs, de leur précarisation mais aussi de celle de la nécessaire avancée des négociations en matière d’IFSE et cela dans un contexte national plus qu’ anxiogène.
Ces derniers mois, les attaques contre le service médico-social départemental ont été marquées par l'introduction dans nos pratiques de l'embauche de professionnels ultra précarisés sur des missions aussi pérennes que sur la protection de l'enfance ou l'accueil du public, d’une dégradation évidente des moyens mis à notre disposition pour aider les populations les plus précaires sur une insupportable absence de prise en compte de la situation des enfants confiés au Département... Et enfin sur un positionnement départemental qui ne semble plus considérer les missions de solidarité comme impérieuses.
Les Assemblées Générales des 4 et 23 avril 2024 ont rassemblé nombreux, malgré les vacances, les personnels de la DPMISP. Plus de 12 équipes étaient présentes en présentiel ou en visio. Après avoir évoqué la réponse apportée à notre courrier de février et la fin de non-recevoir quant à la mise en place d’une rencontre avec la DRH et la Direction de la DPMISP, il nous est apparu essentiel de nous mobiliser pour pouvoir reprendre les éléments factuels de ce courrier et obtenir des réponses à nos questions.
C’est nombreux et déterminés que les professionnels ont travaillé à l’élaboration de propositions concrètes, cadre d’emplois par cadre d’emplois, métier par métier concernant la revalorisation des montants socles IFSE qui doit dans les meilleurs délais faire l’objet d’accords financiers.
Dans le cadre du calendrier de négociations avec la Collectivité, la CGT, la FSU et une délégation extrêmement bien représentative des professions ont été reçues le 23 février dernier. Nous avons pu à cette occasion dresser les différents axes de revendications concernant la juste évolution des montants socles jusqu'alors alloués afin d'obtenir une revalorisation à la hauteur des fonctions, des sujétions et de l'expertise de ces cadres d'emplois et métiers.
Les professionnels de la DPMISP ont profité de ce moment d’Assemblée Générale pour aborder des sujets essentiels au devenir de la DPMISP. Dans un premier temps, nous avons pu échanger autour du courrier de la réponse de la DRH à notre interpellation de début février qui apporte des éléments chiffrés sans prendre semble-t- il la mesure de la réalité de terrain et de l’interpellation des agents de terrain.
Cette nouvelle Assemblée Générale nous a permis d’évoquer différents sujets tant sur la question salariale que sur celui lié à l'inquiétude que génère le futur basculement des allocataires de l’ ASS sur le dispositif RSA, les cadences des convocation, la qualité de l'accompagnement que les agents des pôles souhaitent préserver, et sur enfin la question des délais de réception du public allocataires du RSA dans le cadre de l'accompagnement dit "rénové" qui passe de 30 à 15 jours.
Celui-ci est édifiant et les conclusions de l'enquête exigent désormais que tous les moyens soient mis en place pour sortir réhabilités de cette épreuve. Nous parlons d’épreuves, car après environ une centaine de droits d'alerte en 10 ans, deux dépôts de plainte, plusieurs saisines du Défenseur des droits, notre syndicat n'en demeure pas moins édifié à la lecture de ces 624 pages qui dénoncent avec beaucoup plus d'âpreté parce que documentées, de justesse et d'étayage, la situation de la protection de l'enfance dans notre Département. Aujourd'hui, l'urgence réside dans l'obtention d'un repositionnement ambitieux, volontaire et engagé, au chevet de la mission de protection de l'enfance, une mission noble et qui doit cesser d'être négligée.
Pour cela – au-delà des moyens en effectifs – l'intérêt premier de l'enfant doit guider toutes nos interventions et doit donner lieu à un nouveau schéma départemental enfance - famille. Nous sommes déterminés à voir évoluer la situation. Il n'est pas imaginable que notre collectivité puisse ignorer ce rapport sur l'état catastrophique de pilotage de la mission de protection, de la prise en charge des enfants confiés au Département et de la souffrance des professionnels qui désertent pour ne plus participer à la maltraitance institutionnelle.
Notre syndicat, comme les agents, sont volontaires pour reconstruire dans les Bouches-du-Rhône une protection de l'enfance digne de ce nom dont ils pourront peut-être demain être fiers.
Nous nous emploirons à aider à ce repositionnement aujourd’hui prioritaire... Le dialogue n'est pas fermé !
Les professionnels de l'action sociale et médico-sociale du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône déterminés à faire valoir leurs droits au complément de traitement indemnitaire/Ségur, en grève et dans la rue jeudi 2 février et devant la préfecture.