Les psychologues territoriaux et territoriales sont peu nombreux mais jouent un rôle essentiel dans la population. De la prévention à la protection, l’insertion, le travail, les crèches les personnes âgées, ils œuvrent au quotidien pour les citoyens.
Mai 2024, retour sur les différentes étapes de mobilisation. Les 14 et 21 mai 2024, c’est très nombreux et déterminés que les professionnels de différentes directions et services de la DGAS (DITAS, DI, DPMISSP, DEF, CMPPD, Insertion…) ont participé aux A.G. organisées par l’intersyndicale CGT/FSU, sur Marseille et Arles. Dégradation des conditions de travail, postes vacants, délais de traitement des FSL (1 an sur le territoire de la Métropole, 6 mois à Arles), manque de places pour les enfants confiés, précarisation des collègues embauchés récemment… les constats sont partout les mêmes!
Stigmatisation du public précaire, manquements graves dans la prise en charge des enfants confiés au département, fonctionnement des services en mode dégradé, précarisation des personnels, gel de postes… la politique d'austérité de notre collectivité rompt avec tous les principes qui jusqu'alors faisaient sa force !
L'Assemblée Générale du 2 juillet dernier a réuni de nombreux collègues autour des sujets aussi importants que la question des effectifs, de leur précarisation mais aussi de celle de la nécessaire avancée des négociations en matière d’IFSE et cela dans un contexte national plus qu’ anxiogène.
Ces derniers mois, les attaques contre le service médico-social départemental ont été marquées par l'introduction dans nos pratiques de l'embauche de professionnels ultra précarisés sur des missions aussi pérennes que sur la protection de l'enfance ou l'accueil du public, d’une dégradation évidente des moyens mis à notre disposition pour aider les populations les plus précaires sur une insupportable absence de prise en compte de la situation des enfants confiés au Département... Et enfin sur un positionnement départemental qui ne semble plus considérer les missions de solidarité comme impérieuses.
Les Assemblées Générales des 4 et 23 avril 2024 ont rassemblé nombreux, malgré les vacances, les personnels de la DPMISP. Plus de 12 équipes étaient présentes en présentiel ou en visio. Après avoir évoqué la réponse apportée à notre courrier de février et la fin de non-recevoir quant à la mise en place d’une rencontre avec la DRH et la Direction de la DPMISP, il nous est apparu essentiel de nous mobiliser pour pouvoir reprendre les éléments factuels de ce courrier et obtenir des réponses à nos questions.
C’est nombreux et déterminés que les professionnels ont travaillé à l’élaboration de propositions concrètes, cadre d’emplois par cadre d’emplois, métier par métier concernant la revalorisation des montants socles IFSE qui doit dans les meilleurs délais faire l’objet d’accords financiers.
Dans le cadre du calendrier de négociations avec la Collectivité, la CGT, la FSU et une délégation extrêmement bien représentative des professions ont été reçues le 23 février dernier. Nous avons pu à cette occasion dresser les différents axes de revendications concernant la juste évolution des montants socles jusqu'alors alloués afin d'obtenir une revalorisation à la hauteur des fonctions, des sujétions et de l'expertise de ces cadres d'emplois et métiers.
Les professionnels de la DPMISP ont profité de ce moment d’Assemblée Générale pour aborder des sujets essentiels au devenir de la DPMISP. Dans un premier temps, nous avons pu échanger autour du courrier de la réponse de la DRH à notre interpellation de début février qui apporte des éléments chiffrés sans prendre semble-t- il la mesure de la réalité de terrain et de l’interpellation des agents de terrain.
Cette nouvelle Assemblée Générale nous a permis d’évoquer différents sujets tant sur la question salariale que sur celui lié à l'inquiétude que génère le futur basculement des allocataires de l’ ASS sur le dispositif RSA, les cadences des convocation, la qualité de l'accompagnement que les agents des pôles souhaitent préserver, et sur enfin la question des délais de réception du public allocataires du RSA dans le cadre de l'accompagnement dit "rénové" qui passe de 30 à 15 jours.
Suite à l’Assemblée Générale du 9 janvier, les professionnels ont poursuivi leurs échanges sur la question des effectifs, de la problématique de recrutement, de la précarisation des personnels et des conditions d'exercice. Cette deuxième Assemblée Générale spécifique a permis aux nombreux professionnels présents, toutes professions confondues, de mettre en exergue la précarisation des personnels sur les territoires – désormais partout des vacataires complètent les équipes de PM et de PI – et ont questionné les pratiques sur certains lieux enfin d’attirer l'attention de nos organisations syndicales sur des conditions d'intervention non sécurisées sur certains territoires.
C'est en présence de professionnels des équipes enfance de Marseille et du Département, toutes professions confondues, du SARO, des ASFAMS, de Madame la Chargée de mission enfance accompagnés de la Direction et de la DRH que s'est déroulé cet entretien d'une heure trente. Cette rencontre fait suite aux constats de l’état catastrophiques de la protection de l’enfance et de ses services dans le département, services qui ne répondent plus aux besoins des enfants à protéger et aux besoins de leurs familles.
C'est nombreux que les professionnel de la DPMISP – tous services et professionnels confondus – se sont retrouvés à cette AG de rentrée 2024 afin d'évoquer divers points de revendications. Dans un premier temps cette rencontre a permis d'échanger sur les difficultés de différents services, PMI notamment, en terme d'effectifs, de problématiques de recrutement (médecins, infirmiers, etc.), de précarisation des personnels, de l’emploi plus que courant des vacataires. Les conséquences de la politique de recrutement sur la qualité du service rendu sont évidentes.
C'est nombreux que nous nous sommes retrouvés en l'Assemblée Générale mardi 28 pour célébrer ensemble la validation des délibérations aux dérogations du temps de travail. Comme nous l'avions déjà communiqué, le Directeur de Cabinet du Préfet a confirmé la conformité des délibérations élaborées par la Collectivité et votées le 13 octobre dernier en Conseil Départemental.
Depuis plusieurs mois nos organisations syndicales alertent sur la situation plus que préoccupante de l'état du dispositif d'accueil des enfants confiés au Département et de la mise à l'abri des mineurs non accompagnés (demande de rendez-vous à la Directrice de l'Enfance, lettre ouverte à la Présidente, rencontre avec la chargée de mission). La situation de fin d'année pourtant dénoncée également dans le cadre du rapport IGAS, est dramatique et en état d'urgence absolue.
Vendredi 20 octobre 2023 les agents des Maisons du bel âge étaient conviés par la CGT à une assemblée générale afin de faire le point sur les conditions d'exercice, de mettre en exergue les points forts et les difficultés rencontrées et enfin d'agir pour solutionner les problématiques soulevées.
Celui-ci est édifiant et les conclusions de l'enquête exigent désormais que tous les moyens soient mis en place pour sortir réhabilités de cette épreuve. Nous parlons d’épreuves, car après environ une centaine de droits d'alerte en 10 ans, deux dépôts de plainte, plusieurs saisines du Défenseur des droits, notre syndicat n'en demeure pas moins édifié à la lecture de ces 624 pages qui dénoncent avec beaucoup plus d'âpreté parce que documentées, de justesse et d'étayage, la situation de la protection de l'enfance dans notre Département. Aujourd'hui, l'urgence réside dans l'obtention d'un repositionnement ambitieux, volontaire et engagé, au chevet de la mission de protection de l'enfance, une mission noble et qui doit cesser d'être négligée.
Pour cela – au-delà des moyens en effectifs – l'intérêt premier de l'enfant doit guider toutes nos interventions et doit donner lieu à un nouveau schéma départemental enfance - famille. Nous sommes déterminés à voir évoluer la situation. Il n'est pas imaginable que notre collectivité puisse ignorer ce rapport sur l'état catastrophique de pilotage de la mission de protection, de la prise en charge des enfants confiés au Département et de la souffrance des professionnels qui désertent pour ne plus participer à la maltraitance institutionnelle.
Notre syndicat, comme les agents, sont volontaires pour reconstruire dans les Bouches-du-Rhône une protection de l'enfance digne de ce nom dont ils pourront peut-être demain être fiers.
Nous nous emploirons à aider à ce repositionnement aujourd’hui prioritaire... Le dialogue n'est pas fermé !
Les professionnels de l'action sociale et médico-sociale du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône déterminés à faire valoir leurs droits au complément de traitement indemnitaire/Ségur, en grève et dans la rue jeudi 2 février et devant la préfecture.