Ces derniers mois, les attaques contre le service médico-social départemental ont été marquées par l'introduction dans nos pratiques de l'embauche de professionnels ultra précarisés sur des missions aussi pérennes que sur la protection de l'enfance ou l'accueil du public, d’une dégradation évidente des moyens mis à notre disposition pour aider les populations les plus précaires sur une insupportable absence de prise en compte de la situation des enfants confiés au Département... Et enfin sur un positionnement départemental qui ne semble plus considérer les missions de solidarité comme impérieuses.
Les Assemblées Générales des 4 et 23 avril 2024 ont rassemblé nombreux, malgré les vacances, les personnels de la DPMISP. Plus de 12 équipes étaient présentes en présentiel ou en visio. Après avoir évoqué la réponse apportée à notre courrier de février et la fin de non-recevoir quant à la mise en place d’une rencontre avec la DRH et la Direction de la DPMISP, il nous est apparu essentiel de nous mobiliser pour pouvoir reprendre les éléments factuels de ce courrier et obtenir des réponses à nos questions.
C’est nombreux et déterminés que les professionnels ont travaillé à l’élaboration de propositions concrètes, cadre d’emplois par cadre d’emplois, métier par métier concernant la revalorisation des montants socles IFSE qui doit dans les meilleurs délais faire l’objet d’accords financiers.
Dans le cadre du calendrier de négociations avec la Collectivité, la CGT, la FSU et une délégation extrêmement bien représentative des professions ont été reçues le 23 février dernier. Nous avons pu à cette occasion dresser les différents axes de revendications concernant la juste évolution des montants socles jusqu'alors alloués afin d'obtenir une revalorisation à la hauteur des fonctions, des sujétions et de l'expertise de ces cadres d'emplois et métiers.
Les professionnels de la DPMISP ont profité de ce moment d’Assemblée Générale pour aborder des sujets essentiels au devenir de la DPMISP. Dans un premier temps, nous avons pu échanger autour du courrier de la réponse de la DRH à notre interpellation de début février qui apporte des éléments chiffrés sans prendre semble-t- il la mesure de la réalité de terrain et de l’interpellation des agents de terrain.
Cette nouvelle Assemblée Générale nous a permis d’évoquer différents sujets tant sur la question salariale que sur celui lié à l'inquiétude que génère le futur basculement des allocataires de l’ ASS sur le dispositif RSA, les cadences des convocation, la qualité de l'accompagnement que les agents des pôles souhaitent préserver, et sur enfin la question des délais de réception du public allocataires du RSA dans le cadre de l'accompagnement dit "rénové" qui passe de 30 à 15 jours.
Suite à l’Assemblée Générale du 9 janvier, les professionnels ont poursuivi leurs échanges sur la question des effectifs, de la problématique de recrutement, de la précarisation des personnels et des conditions d'exercice. Cette deuxième Assemblée Générale spécifique a permis aux nombreux professionnels présents, toutes professions confondues, de mettre en exergue la précarisation des personnels sur les territoires – désormais partout des vacataires complètent les équipes de PM et de PI – et ont questionné les pratiques sur certains lieux enfin d’attirer l'attention de nos organisations syndicales sur des conditions d'intervention non sécurisées sur certains territoires.
C'est en présence de professionnels des équipes enfance de Marseille et du Département, toutes professions confondues, du SARO, des ASFAMS, de Madame la Chargée de mission enfance accompagnés de la Direction et de la DRH que s'est déroulé cet entretien d'une heure trente. Cette rencontre fait suite aux constats de l’état catastrophiques de la protection de l’enfance et de ses services dans le département, services qui ne répondent plus aux besoins des enfants à protéger et aux besoins de leurs familles.
C'est nombreux que les professionnel de la DPMISP – tous services et professionnels confondus – se sont retrouvés à cette AG de rentrée 2024 afin d'évoquer divers points de revendications. Dans un premier temps cette rencontre a permis d'échanger sur les difficultés de différents services, PMI notamment, en terme d'effectifs, de problématiques de recrutement (médecins, infirmiers, etc.), de précarisation des personnels, de l’emploi plus que courant des vacataires. Les conséquences de la politique de recrutement sur la qualité du service rendu sont évidentes.
C'est nombreux que nous nous sommes retrouvés en l'Assemblée Générale mardi 28 pour célébrer ensemble la validation des délibérations aux dérogations du temps de travail. Comme nous l'avions déjà communiqué, le Directeur de Cabinet du Préfet a confirmé la conformité des délibérations élaborées par la Collectivité et votées le 13 octobre dernier en Conseil Départemental.
Depuis plusieurs mois nos organisations syndicales alertent sur la situation plus que préoccupante de l'état du dispositif d'accueil des enfants confiés au Département et de la mise à l'abri des mineurs non accompagnés (demande de rendez-vous à la Directrice de l'Enfance, lettre ouverte à la Présidente, rencontre avec la chargée de mission). La situation de fin d'année pourtant dénoncée également dans le cadre du rapport IGAS, est dramatique et en état d'urgence absolue.
Vendredi 20 octobre 2023 les agents des Maisons du bel âge étaient conviés par la CGT à une assemblée générale afin de faire le point sur les conditions d'exercice, de mettre en exergue les points forts et les difficultés rencontrées et enfin d'agir pour solutionner les problématiques soulevées.
Dans un contexte fragilisé où les conditions de travail des professionnels exerçant leurs missions dans les MDS en prévention sociale, en enfance-famille ou en PMI ne cessent d’être mises à mal – par l’augmentation de la précarité, du flux de demandes d’aides, de l’absence des partenaires, des postes à découvert… – nos deux organisations syndicales alertent à nouveau Madame la Présidente du Conseil Départemental sur les problématiques importantes et récurrentes qu’il devient urgent de ré-aborder afin de trouver des solutions concrètes et immédiates. [Lire la suite]
Massivement en grève le 19 octobre les agents sont allés à la rencontre de l’exécutif du Conseil départemental, s’invitant au Conseil municipal ce jour 20 octobre 2023. L’ensemble des agents des pôles d’insertion (Directeurs, adjoints, secrétariats, agents d’accueil, ATI, ADLI) étaient mobilisés massivement en grève, jeudi 19 octobre 2023, pour défendre la reconnaissance de leurs missions centrées sur l’accueil et l’accompagnement des publics les plus précaires.
Celui-ci est édifiant et les conclusions de l'enquête exigent désormais que tous les moyens soient mis en place pour sortir réhabilités de cette épreuve. Nous parlons d’épreuves, car après environ une centaine de droits d'alerte en 10 ans, deux dépôts de plainte, plusieurs saisines du Défenseur des droits, notre syndicat n'en demeure pas moins édifié à la lecture de ces 624 pages qui dénoncent avec beaucoup plus d'âpreté parce que documentées, de justesse et d'étayage, la situation de la protection de l'enfance dans notre Département. Aujourd'hui, l'urgence réside dans l'obtention d'un repositionnement ambitieux, volontaire et engagé, au chevet de la mission de protection de l'enfance, une mission noble et qui doit cesser d'être négligée.
Pour cela – au-delà des moyens en effectifs – l'intérêt premier de l'enfant doit guider toutes nos interventions et doit donner lieu à un nouveau schéma départemental enfance - famille. Nous sommes déterminés à voir évoluer la situation. Il n'est pas imaginable que notre collectivité puisse ignorer ce rapport sur l'état catastrophique de pilotage de la mission de protection, de la prise en charge des enfants confiés au Département et de la souffrance des professionnels qui désertent pour ne plus participer à la maltraitance institutionnelle.
Notre syndicat, comme les agents, sont volontaires pour reconstruire dans les Bouches-du-Rhône une protection de l'enfance digne de ce nom dont ils pourront peut-être demain être fiers.
Nous nous emploirons à aider à ce repositionnement aujourd’hui prioritaire... Le dialogue n'est pas fermé !
C'est en marge du rendez-vous fixé par Monsieur le DRH et Madame la DGAS que cette Assemblée Générale a travaillé pour une valorisation des professionnels qui servent la Direction de la solidarité et de la DRH. Après avoir répertorié tous les professionnels exclus/oubliés du Ségur qui exercent leurs missions au sein de la DGAS et de la DRH, nous avons pu rencontrer Monsieur le DRH et Madame la Directrice de la DGAS.
C'est nombreux et malgré les vacances que les personnels ont participé à cette assemblée générale dont l'ordre du jour portait sur la juste attribution d'une prime égalitaire à tous les oubliés du Ségur. Nous avons aussi largement débattu de nos conditions de travail inacceptables du fait du manque de personnels sur les territoires, de l'augmentation de la demande sociale, de la gestion de la pénurie et des logiques comptables qui traversent notre Collectivité. Enfin nous avons établi un calendrier et des modalités d’actions ! Monsieur le DRH, nous a communiqués une nouvelle date de rendez-vous / négociations portant spécifiquement sur les oubliés du Ségur3 Ce rendez-vous est fixé au 25 avril à 1 1 h00 au Département.
Mobilisation contre l'expérimentation de la réforme du RSA. La CGT unie condamne les 15 à 20 heures de travail gratuit ! Toujours aux côtés des plus vulnérables et contre ce coup d'envoi donné à la réforme plus large de Pôle Emploi devenu demain France- Travail.
Alors que depuis des mois la situation est explosive, les droits d'alerte se multiplient en protection de l'enfance. Les situations sont critiques sur le plan de la précarité des populations et s'invitent au quotidien des professionnels, la politique des ressources humaines est marquée par la diminution des effectifs et la multiplication des agressions. L'approche de la protection de l'enfance est clairement gestionnaire et comptable, la politique d'insertion sociale et professionnelle des allocataires du RSA déjà centrée sur le contrôle est aujourd'hui essentiellement orientée sur le conditionnement de l'allocation à l'exercice d'une activité de 15 à 20 heures /semaine et un manque de places d'accueil pour les enfants.
Les professionnels de l'action sociale et médico-sociale du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône déterminés à faire valoir leurs droits au complément de traitement indemnitaire/Ségur, en grève et dans la rue jeudi 2 février et devant la préfecture.
En marge de la conférence de presse du 7 novembre 2022 concernant le dossier de révision du temps de travail, c'est nombreux que ce sont mobilisés les personnels autour de l’attribution future du complément de traitement indiciaire issu du Ségur mais aussi sur la délicate question des conditions de travail et des effectifs. De nombreuses MDS étaient représentées ainsi que de nombreux agents de la filière administrative quel que soit le cadre d'emploi : adjoint administratif, rédacteur, attaché...