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PPCR | Parcours professionnel, carrière, rémunération

Campagne CET / Compte Épargne-Temps 2025

L’arrêté du 9 janvier 2024 – en marge des jeux olympiques – a acté une dérogation exceptionnelle aux dispositions de l'article 1er du Décret du 26 août 2004 concernant le plafond global des jours CET. En effet, ce plafond passe de 60 à 70 jours pour la campagne 2025.

 

Plus précisément : 

  • Pour les CET inférieurs à 60 jours au 1er janvier 2024, ceux-ci pourront être alimentés en 2025 dans la limite de 70 jours 
  • Pour les CET dépassant déjà le plafond de 60 jours au 1er janvier 2024, l’augmentation exceptionnelle est rendue possible jusqu’à 10 jours supplémentaires 

Exemples : 

  • Si votre CET comptait déjà 70 jours au 2 janvier 2024, alors le plafond 2025 sera porté à 80 jours
  • Si votre CET comptait déjà 65 jours au 2 janvier 2024, alors le plafond 2025 sera porté à 75 jours.

Attention ! la campagne 2025 prendra effet du 1er au 31 janvier 2025 et concerne les congés annuels non pris, les RTT forfaitisées épargnées ou les crédits d’heures et ce, conformément aux règles établies par le règlement général du temps de travail mis en place dans la collectivité.


Les syndicats revendiquent une revalorisation significative des rémunérations et des carrières

Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le mercredi 13 décembre pour échanger sur la politique menée pour la fonction publique et la gravité de la situation faite à ses personnels, particulièrement en matière de rémunération. Elles constatent que faute d’investissements suffisants, la politique menée actuellement par le gouvernement continue de fragiliser la fonction publique et les missions de service public qu’elle assume. Les organisations syndicales dénoncent en particulier l’absence de programmation de mesures générales concernant les rémunérations, comme l’augmentation de la valeur du point d’indice, des agent.es publics après des années de politiques d’austérité salariale.

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Un décret pour favoriser les promotions internes

Un projet de décret voté à l’unanimité le 15 novembre dernier au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) par les organisations syndicales et les employeurs vise à réduire le nombre de recrutements externes de fonctionnaires nécessaire pour permettre une promotion interne ainsi que la durée pour appliquer les clauses de sauvegarde en cas de recrutement de fonctionnaires en trop faible quantité. Des dispositions ont été ajoutées en ce sens (notamment la prise en compte des contractuels en CDI). Désormais nous sommes en attente de sa publication au Journal officiel. Ce décret s’il est promulgué avant le 12 décembre pourrait avoir des conséquences bénéfiques pour la promotion et l’avancement 2024. Encore faut- il que ce décret soit publié ! Si tel était le cas, la CGT solliciterait alors sa prise en compte immédiate…


Une conférence sociale mais aucune mesure immédiate pour les salaires

Lundi 16 octobre 2023 s'est tenue la Conférence sociale sur les salaires, les carrières et l'emploi. Pour la CGT, il s'agit d'une priorité alors que les salaires baissent en euros constants, que 50 % des salarié·es gagnent moins de 2 000 euros par mois et que la pauvreté explose. Des millions de personnes ne peuvent pas partir en vacances, remplir leur frigo ou payer des activités extra-scolaires à leurs enfants. Des millions de salarié·es voient leur pouvoir d’achat baisser et leurs qualifications niées. Des millions de salarié·es sont scotchées des années voire toute leur vie au Smic ou autour du Smic.

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Rencontre CGT / Stanislas Guérini : un RDV qui confirme la nécessité de construire le rapport de force !

La CGT Fonction Publique a rencontré lundi 18 septembre 2023 Stanislas Guérini, ministre de la transformation et de la fonction publiques. L’entretien proposé avait pour objectif d’échanger sur « l’agenda social » de la fonction publique. Dans ses interventions, la CGT a notamment réitéré son opposition à la loi portant contre-réforme des régimes de retraite dont elle demande toujours l’abrogation. La CGT a par ailleurs insisté sur l’urgence de répondre aux revendications portées par les personnels.

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Salaires : des éléments qui confirment que le compte n’y est pas !

Au-delà des éléments factuels déjà diffusés (revalorisation du point d’indice, points uniformes, nouvelles grilles indiciaires…), suite aux annonces du ministre, il nous a semblé intéressant et utile d’avoir une approche complémentaire. Celle-ci permet de mieux appréhender les augmentations générales (valeur du point et points supplémentaires) en regard de l’inflation et du SMIC. Afin de ne pas alourdir cette courte note et d’éviter les redondances par trop de rappels sur les années écoulées, nous limiterons le présent travail à la période 2022-2024. De manière unilatérale, le gouvernement a donc décidé d’une revalorisation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet 2023. À ce stade, il s’agit de l’unique mesure générale envisagée concernant les traitements pour toute l’année 2023. Rapportée à l’inflation constatée, que représente cette revalorisation ?

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Mesures salariales et prime exceptionnelle de pouvoir d’achat : nous exigeons l’égalité de traitement !

Le versement d’une prime exceptionnelle figure parmi les annonces de « revalorisation salariale » faites par le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques avant l’été. Ces annonces ont été largement reprises par les médias dominants, et notamment les montants annoncés de la prime, pour preuve de la grande largesse de la part du gouvernement puisqu’annoncée comme visant à « améliorer » le pouvoir d’achat des fonctionnaires et agentes de la fonction publique.

 

La hausse du point d'indice

Elle est de 1,5 %, ce qui le porte à 4,92 €. Mais le problème, c’est que le retard accumulé est considérable, en témoigne le graphique comparant l’évolution du point et de l’inflation depuis janvier 2000. Si le point avait suivi l’inflation depuis 2000, sa valeur ne serait pas 4,92 € mais 6,33 € ! C’est ce qui amène la CGT à revendiquer son passage à6 €. Et les 5 points uniformes accordés à tous·tes les agent·es à la date tardive du 1er janvier 2024 ne sont pas de nature à répondre aux revendications salariales et aux pertes intervenues. 



C.P.A. / Cessation Progressive d’Activité : Comment la retraite progressive va être étendue aux fonctionnaires !

Permettre aux fonctionnaires qui le souhaitent de bénéficier d’un régime de transition “plus progressif” qu’aujourd’hui vers la retraite. C’était l’un des objectifs du gouvernement avec sa réforme des retraites, et notamment via l’article 26 de la loi du 14 avril dernier de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023, qui étend aux fonctionnaires le dispositif de retraite progressive qui existait uniquement dans le régime général jusqu’à présent (pour les salariés du privé, mais aussi pour les contractuels de la fonction publique qui cotisent à ce régime).

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Mise en œuvre des mesures salariales dans la Fonction publique : Guérini ne tient pas ses engagements !

Les mesures salariales annoncées le 12 juin 2023 par Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques (MTFP) ont été jugées largement insuffisantes par l’ensemble des organisations syndicales représentatives des personnels. Le mépris de ces derniers et de leurs revendications, ainsi que de toutes les règles de dialogue social, continue. À l’annonce des mesures unilatéralement prises par le ministère, nous avions obtenu un engagement à pouvoir au moins être concertés sur les modalités d’application ; ce qui a conduit à la réunion multilatérale convoquée ce jour.

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Des augmentations salariales vraiment pas à la hauteur : le ministre doit revoir sa copie !

LE MINISTRE de la Fonction et de la transformation publiques a annoncé ce jour une augmentation de la valeur du point d’indice limitée à 1,5 % alors que l’inflation est aujourd’hui de 5,1 % ! Alors que la perte de pouvoir d’achat depuis juin 2010 marquant le début de la longue période de gel s’élève désormais à plus de 16 %, cette mesure de 1,5 % applicable au 1er juillet 2023 est donc largement insuffisante. Les 5 points uniformes accordés à tout les agents à la date tardive du 1er janvier 2024 ne sont pas de nature à répondre aux revendications salariales et aux pertes intervenues. Pire encore, le ministre propose de recourir à l’octroi d’une prime dite de « pouvoir d’achat ». Celle-ci serait d’une part, dégressive de 800 à 300 euros et, d’autre part, ne concernerait qu’une partie des salariés.

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Mai 2023 - tassement de la grille de rémunération et non reconnaissance des qualifications : le massacre continue, l’heure est à la mobilisation !

À partir du 1er mai 2023, l’Indice Majoré minimum est porté à 361 au lieu de 353 selon le Décret n° 2023-312 du 26 avril 2023 portant relèvement du minimum de traitement dans la fonction publique.

Cela va de nouveau tasser les grilles :

  • Echelle C1, rémunération identique du 1er au 8ème échelon
  • Echelle C2, rémunération identique du 1er au 5ème échelon
  • Echelle C3, rémunération identique du 1er au 2ème échelon
  • Agent de Maitrise, rémunération identique du 1er au 5ème échelon
  • Catégorie B 1er niveau, rémunération identique du 1er au 3ème échelon

Moralité : Macron tue le déroulement de carrière et le principe selon lequel tout changement d’échelon doit s’accompagner d’une augmentation de la rémunération. C’est accentuation de la non-reconnaissance des qualifications !

 

Nos revendications pour l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice, la reconnaissance des qualifications, la refonte de la grille indiciaire sont plus que jamais d’actualité ! Mobilisons-nous !


Taux de promotion 2022-2024 : une machine à fabriquer des déçu·es

Notre syndicat défend depuis toujours, la mise en place de taux de promotion à 100 % seul principe capable d’assurer un déroulement de carrière linéaire, en donnant la possibilité à tous les agents d’accéder au grade supérieur dès lors qu’ils remplissent les conditions statutaires.

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Pour un remboursement intégral des frais de déplacement relatifs aux actions de formation

Au fil des années, le CNFPT s’est substitué aux employeurs territoriaux pour la prise en charge des frais de déplacement relatifs aux actions de formation professionnelle. La baisse du taux de cotisation obligatoire conduit l’établissement à rogner sur ces remboursements, laissant ainsi un reste à la charge es agents toujours plus important. Certains, même, renoncent à se former pour ne pas avoir à affronter ces dépenses supplémentaires. Le droit à la formation professionnelle est inscrit dans la Constitution, il est réaffirmé dans le statut de la fonction publique. Sa mise en œuvre doit être totalement gratuite.

Nous exigeons le remboursement intégral des frais de déplacement par les collectivités territoriales pour tous les frais réels dépassant les barèmes établis par le CNFPT.

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PÉTITION POUR LE REMBOURSEMENT DES FRAIS DE DÉPLACEMENT
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Égalité femmes/hommes : la fonction publique n’est pas exemplaire

À l’occasion du 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, le Président de la République a porté l’égalité entre les femmes et les hommes comme « Grande Cause Nationale » du quinquennat. Lors des précédents Conseils Communs de la Fonction Publique, le Ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérard Darmanin, a annoncé une concertation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique. Dans le même temps Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a promis « un plan dur et concret » sur l’égalité salariale pour les prochaines semaines. Elle a d’ailleurs déclaré que : « l’État n’est pas exemplaire, il doit le devenir, c’est un des axes prioritaires de ma feuille de route ». La CGT ne cesse de dénoncer et de combattre les inégalités, de porter les revendications pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais, les inégalités perdurent dans la Fonction publique au niveau du traitement, du déroulement des carrières professionnelles et du niveau des pensions. Il y a bien urgence à agir pour faire cesser l’inadmissible : à 50 ans, une femme dans la fonction publique gagne, en moyenne, 4000 euros de moins par an qu’un homme en catégorie C, 5400 euros en moins en catégorie B et 11 400 euros en A. Le gouvernement ne peut pas rester sur des effets d’annonce et de communication. Pour cela, il doit cesser la politique de restriction budgétaire qu’il nous impose et qui, de fait, aggrave les inégalités. Pour exemple, le rétablissement du jour de carence dans la Fonction publique dans la loi de Finances de 2018, est une nouvelle attaque faite aux fonctionnaires. Cette mesure injuste a des effets négatifs et particulièrement pour les femmes. Concernant le gel du point d’indice, les annonces de non revalorisation vont entraîner des pertes considérables pour les agent-e-s de la Fonction publique, composée à 62% de femmes. Les conséquences sont plus marquées chez les femmes lésées sur les déroulements de carrière et sur les pensions. Un rapport de l’OCDE rappelle que les infirmier-e-s en France, ont un salaire 5% inférieur au salaire moyen, constat également fait pour les enseignant-e-s français, métiers qui sont à prédominance féminine. Ensuite, les annonces doivent être suivies de faits et actes visant à supprimer concrètement les inégalités. Nous pensons aussi que les employeurs publics doivent être irréprochables en la matière.

 

Pour cela, des négociations doivent être engagées, au plus vite, à partir du bilan du Protocole d’accord égalité de 2013, signé par tous les employeurs de la fonction publique et par toutes les organisations syndicales. La CGT veut des actes forts de la part du gouvernement. Nous n’accepterons pas un semblant de concertation sur le sujet. La CGT continuera à se battre pour obtenir, entre autres, la revalorisation des métiers à prédominance féminine, des mesures pour ne pas pénaliser les femmes pendant leur maternité, une analyse sexuée des conditions de travail, des avancées sur la résorption de l’emploi précaire, la mixité des métiers, l’articulation vie privée/vie professionnelle et une réelle politique de prévention des violences sexistes et sexuelles.


Syndicat CGT du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône

N° matricule communal RC : 997/D — N° matricule départemental : 5998




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